Alexia Antuofermo

Dans ce travail, j’ai commencé par prélever des données spatiales sur des façades de bâtiments en les photographiant puis en téléchargeant ces images dans un logiciel de photogrammétrie. Dans la fenêtre d’édition du logiciel, ces façades se traduisent par une enveloppe de triangulations géométriques constituée d’une multitude de points reliés par des arêtes. Chacun de ces prélèvements s’uniformise en système géométrique, tout se coordonne et devient topologique.À partir de ces modélisations, j’ai ensuite affiné les tracés géométriques avec un logiciel de dessin vectoriel, puis j’ai imprimé ces fragments sur du papier texturé avec un fin grammage. Sur ce support quasi translucide, ces vues filaires transparaissent et se tissent avec le papier par un jeu de transparence et de correspondance. Ces bâtiments ne sont alors plus constituées seulement de matériaux solides mais ils se détachent et se fragmentent en une matière fluide constituée de données.