
Aériennes
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papier marouflé sur bois, encre, 2014-2015
Ce processus proche de l’écriture automatique, laisse aller les motifs qui s’accumulent, évoluent et parfois se répètent : points, traits, croix, carrés. Peu à peu, ils se démultiplient et se condensent par zones sur le papier. L’accumulation des motifs a progressivement dessiné une vue aérienne : des villes constituées de formes géométriques, des champs de diverses cultures tramés par des croix, des cercles et des tirets. La délimitation de ces zones d’inscriptions ressemblait alors à des rivages et à des régions portuaires, le blanc du papier à l’océan ou à une région encore inconnue à découvrir. Dans cette traversée auto-cartographique la main chemine sur le support et trace ce voyage qui s’écrit peu à peu.

